B. Les périphériques d'entrée/sortie (suite) Retour

 

B.3. La souris

B.4. Les imprimantes

    B.4.1. Les imprimantes matricielles

    B.4.2. Les imprimantes laser

    B.4.3. Les imprimantes à jet d'encre

    B.4.4. Caractéristiques d'une imprimante 

B.5. Les scanners  

    B.5.1. Caractéristiques des scanners

 

B.3. La souris

        

La souris est un équipement informatique dont le déplacement manuel, sur une surface plane, permet de pointer ou de sélectionner une partie ou un point précis d’un moniteur. Elle permet une rapidité d'exécution dans certains logiciels et s'avère indispensable dans des interfaces graphiques* (interface utilisateur) comme WindowsTM. Elle permet également de simplifier les tâches en évitant des combinaisons de touches ou des manipulations à effectuer sur le clavier.

 

 

         Toutes les souris sont généralement livrées avec leur propre gestionnaire, appelé "pilote", qui permet de l'installer et de la faire fonctionner (Il est généralement livré sur une disquette d’installation ou installé sur le disque dur de votre micro-ordinateur). Pour installer le pilote, il faut taper, sous DOS, son nom qui est généralement celui du fichier exécutable MOUSE.COM (AMOUSE.COM, LMOUSE.COM, ...). Il suffit de taper MOUSE OFF, pour le désinstaller et récupérer l'espace mémoire qu'il occupe.

 

 

  Sous l'environnement Windows, la souris est reconnue automatiquement sans que vous ayez à procéder à une quelconque installation..

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Pour activer une fonction par le biais de la souris, il suffit de désigner l'élément ou la zone désirée par le pointeur puis de double-cliquer ou cliquer sur un des deux, voire trois boutons de la souris. Le pointeur apparaît lorsque la souris est active et il se déplace sur l’écran en fonction du déplacement de celle-ci sur une surface plane.  

 

 

 

Les souris récentes disposent d'une roulette qui permet de faire défiler les pages de haut en bas (cette roulette fait la fonction d’ascenseur dans l’environnement graphique Windows).  

 

 

                    

         La souris est reliée à l'unité système sur un port PS/2 ou COM du fait qu'elle soit de type PS/2 (voir ci-dessous) ou série (COM). Il existe des souris sans fil, qui servent à piloter des présentations multimédias. Elles communiquent par infrarouge jusqu'à 30 mètres de distance. Plus récemment, il existe des souris qui permettent de communiquer avec le micro-ordinateur grâce à des ondes radio. L’avantage de ce dernier procédé par rapport à l’infrarouge est que les ondes radio traversent les obstacles pouvant se trouver à proximité de l’unité système tels que livres, dossiers, tasse, etc.

 

 

         Le nettoyage de l'intérieur de la souris doit se faire régulièrement. La bille de la souris est en contact permanent avec les saletés et la poussière qui, en s'accumulant et en se déposant sur les molettes se situant à l'intérieur de la cage, l'empêche de rouler correctement  .

                                                                   

1. La souris se démonte par dessous.

 

2. La bille est retenue par un couvercle et contenue dans un endroit que l'on appelle la cage de la bille. Dévissez le couvercle de la cage dans le sens indiqué qui est dans la plupart des cas le sens contraire des aiguilles d'une montre.

 

3. Retirez la bille de sa cage. Nettoyez, à l'intérieur de la cage de la souris, les molettes qui servent à déplacer le pointeur de la souris sur l'écran grâce au mouvement de la bille contre elles.

 

4. Le nettoyage de la bille se fait soit avec de l'eau, soit avec un détergent doux. Quant à la souris, son nettoyage s'effectue à l'aide d'un chiffon qui ne s'effiloche pas. Enfin, l'intérieur de la cage se nettoie en y soufflant pour en dégager toutes les poussières.

 

5. Remettez  la bille dans la cage et refermez le couvercle. Et que ça roule !

 

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 Utilisez la souris sur une surface plane et lisse et sur un tapis destiné à cet effet. Au début, l'utilisation de la souris peut vous sembler difficile, mais avec de l'entraînement, vous y parviendrez facilement.

 

 

B.4. Les imprimantes

         L'imprimante est un organe périphérique de sortie, généralement constitué d'une machine qui permet de sortir les résultats sur papier. Ces résultats peuvent être des textes ou du graphisme (graphiques et images).

 

         La plupart des imprimantes se branchent à l'arrière de l'unité système sur le port parallèle (LPT1), appelé aussi port Centronics, avec une prise à 25 broches.

 

         En général, les imprimantes sont livrées avec leur gestionnaire d'impression ou pilote (driver) de l'imprimante. Ce dernier se présente sous la forme d'un fichier qui fournit au micro-ordinateur les informations nécessaires pour communiquer avec l'imprimante. Ces pilotes sont généralement livrés sur des disquettes ou des CD-ROM d'installation ainsi qu'avec des logiciels permettant de configurer et de changer les options de l'imprimante. Si vous ne possédez pas les disquettes ou le CD-ROM d'installation, Windows intègre de nombreux pilotes d'imprimantes que vous pourrez consulter afin de vérifier si votre imprimante y figure.

 

          Il existe différentes technologies d'imprimante, les plus répandues étant matricielles, à jet d'encre et laser.

 

            B.4.1. Les imprimantes matricielles

 

Zone de Texte:  Les imprimantes matricielles (ou les imprimantes à aiguilles ou encore à impact) sont disponibles en deux modèles à 9 ou 24 aiguilles qui permettent d’imprimer une résolution allant jusqu’à 216 points par pouce. Ces aiguilles placées verticalement sur la tête d'écriture de l'imprimante forment les caractères en frappant sur un ruban. 

 

 

Les imprimantes matricielles impriment en noir en standard ; certaines peuvent être équipées d'un kit couleur pour mettre en relief les graphiques imprimés à partir d'un tableau, par exemple.

       

                B.4.2. Les imprimantes laser

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L'imprimante laser repose sur la technique de Xérographie, tout comme les photocopieurs. Les imprimantes laser offre une impression rapide et d'une bonne qualité sur papier ordinaire. Dans ce type d'imprimante, le consommable est fourni sous forme de toner.

 

 

                B.4.3. Les imprimantes à jet d'encre

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Les imprimantes à jet d'encre utilisent pour la plupart la technique dite de la bulle d'encre. L'encre est expulsée en minuscules gouttes par des conduits appelés buses de la cartouche par l'effet de la chaleur produite par une résistance.

 

Au début, les imprimantes à jet d'encre n'étaient équipées que d'une cartouche d'encre monochrome de couleur noire, puis d'une cartouche interchangeable monochrome/couleurs. Maintenant, la plupart des imprimantes à jet d'encre disposent de deux emplacements pour cartouches, voire trois, l'un pour le noir (monochrome), le deuxième pour la couleur et éventuellement le troisième pour la cartouche Kit photo. Les imprimantes les plus performantes mais aussi les plus chères possèdent quatre cartouches dites CMJN (pour Cyan, Magenta, Jaune et noire). La combinaison de ces quatre cartouches formant les différentes nuances de couleurs.

 

 Il existe également des imprimantes couleurs laser qui possèdent quatre toners CMJN. Cependant, leur prix est relativement élevé.

 

   Il existe d'autres types d'imprimantes moins répandues telles que les imprimantes à sublimation thermique qui permettent d'obtenir des résultats d'une qualité photo irréprochable.

 

 Le langage de description de page est le langage standard qu’un micro-ordinateur utilise pour communiquer avec une imprimante. En effet, il faut que l'imprimante soit capable d'interpréter les informations que le micro-ordinateur lui envoie.

 

Les deux langages de description de page principaux sont les suivants :

 

q       Langage PCL : il s'agit d'un langage constitué de séquences binaires. Les caractères sont transmis selon leur code ASCII.

 

q       Langage PostScript : ce langage, utilisé à l'origine pour les imprimantes Apple LaserWriter, est devenu le standard en matière de langage de description de page. Il s'agit d'un langage à part entière basé sur un ensemble d'instructions

 

                B.4.4. Caractéristiques d'une imprimante

 

1. La résolution graphique

 

Elle caractérise la finesse de l'impression. Elle se mesure en points par pouce (ppp) ou en dots par inch (DPI)*, horizontalement et verticalement. Plus celle-ci est élevée, meilleure est l'impression. La moyenne de cette résolution se situe aux alentours de 600 x 600 ppp.

 

2. La vitesse d'impression

 

         Cette vitesse se mesure en caractères par seconde (cps). Plus ce chiffre est élevé, plus l'impression est rapide. La vitesse d'impression est également indiquée en nombre de pages imprimées par minute en précisant le type monochrome ou couleurs. La moyenne de cette vitesse est de l'ordre de 4 ppm pour les imprimantes jets d'encre et 8 ppm pour les imprimantes laser (bas de gamme).

 

3. Les polices de caractères

 

         Une police de caractères est le style typographique qu'utilise une imprimante. Plus les polices de caractères que possède une imprimante, dans sa mémoire morte, sont nombreuses, plus celle-ci est rapide lors de l'impression de textes à caractères variés.

 

4. La mémoire tampon

        

         Lors d'une impression, les données à imprimer sont transférées vers une mémoire intermédiaire de l'imprimante appelée mémoire tampon ou "Buffer", afin de libérer le micro-ordinateur pour d'autres tâches éventuelles. Par conséquent, plus la mémoire tampon est importante en capacité, plus l'impression est performante.

 

5. Les consommables

 

         Le prix, la qualité d'impression et le nombre de pages pouvant être imprimées par les consommables diffèrent selon la technologie de l'imprimante (rubans, cartouches d'encre et toners).

 

6. Ergonomie

 

         L'ergonomie de l'imprimante dépend de l'accessibilité de ses composants et de son interrupteur, de la facilité de sa configuration et de son installation, et de sa maintenance, entre autres.  

 

7. La couleur

 

         Chaque imprimante couleur, qu'elle soit à jet d’encre ou laser, se distingue par la qualité de rendu de ses couleurs, le respect des couleurs, etc. Le meilleur est de tester l’imprimante avec un document personnel et d’apprécier par soi-même la qualité de son impression. 

 

8. La portabilité

 

         Certaines imprimantes sont portables et fonctionnent avec des piles ou des batteries rechargeables (Elles sont surtout pratiques avec un micro-ordinateur portatif !).

 

9. Interface

 

L'interface la plus utilisée actuellement est l'interface parallèle. Dans sa version EPP/ECP (ou bi-directionnel), elle est assez rapide. L'interface du futur, déjà inclus dans certaines imprimantes, est l'interface USB.

 

 Quelques jargons du monde des imprimantes à connaître :

 

Bourrage de support d'impression : Incident se produisant lorsque le papier ou le transparent se coince à l'intérieur de l'imprimante.

 

Niveau de gris : Méthode par laquelle les couleurs sont remplacées par des niveaux de gris.

 

LPP : Ligne Par Pouce. Indique le nombre de lignes imprimées verticalement dans un pouce.

 

Orientation de la page : L'impression peut se faire dans le sens de la longueur de la page (mode Paysage) ou dans le sens de sa largeur (mode Portrait).

 

Qualité d'impression : généralement, vous pouvez choisir trois qualités : la qualité brouillon, la qualité normale et la qualité supérieure.

 

B.5. Les scanners 

 

         Le scanner, ou encore appelé numériseur optique, est un appareil capable de capter, par l'intermédiaire de capteurs CCD* et grâce à un dispositif opérant par balayage, les radiations électromagnétiques émises par des surfaces étendues, représentant des images en deux ou trois dimensions, ou des textes, en vue de les stocker sous forme de documents numériques afin qu'ils puissent être utilisés par d'autres applications comme la reconnaissance de caractères (livres, articles, etc.) ou pour la PAO. 

 

            B.5.1. Caractéristiques des scanners

 

 1. Le mode d'acquisition (numérisation par nombre de couleurs)

 

         Ce mode se caractérise par le nombre de niveaux de gris (32, 64, ou 256) et de couleurs (256 couleurs correspondant au mode 8 bits, 65536 couleurs correspondant au mode 16 bits ou 16,7 millions de couleurs correspondant au mode 24 bits) que les scanners, respectivement monochromes et couleurs, peuvent restituer. Actuellement, un bon scanner numérise en 36 bits.

 

2. La résolution optique ou définition

 

         La résolution d'un scanner se mesure en DPI* (points par pouce ppp). C'est le premier critère de choix d'un scanner. Plus le nombre en DPI est grand, meilleur sera le scanner. L'entrée de gamme des modèles actuels est de 300 x 600 à 600 x 1200 DPI. Pour la reconnaissance de caractère OCR, la résolution doit être au minimum de 200 DPI.

 

3. La fenêtre de numérisation

 

         C'est la dimension de la fenêtre de saisie. Cette fenêtre doit être large d'au moins 10,5 cm pour permettre de saisir, en deux fois, des documents, les plus répandus au format A4 (21 x 27 cm). Sur les scanners à plat, la fenêtre de numérisation est au format A4. On trouve également des scanners à plat format A3 pour une utilisation en CAO, par exemple.